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L'acquisition d'une parcelle de terrain dans un parc résidentiel de loisir est possible de deux façons :

Dans les deux cas, ces parcelles sont au sein d'une co-propriété regroupant l'ensemble des parcelles, ou de l'exploitant du parc résidentiel de loisirs.

Le coût d’acquisition

Le coût d’une parcelle dans un parc résidentiel de loisirs (PRL) varie en fonction de la région dans laquelle il se situe, de la taille de la parcelle et des infrastructures proposées.

Le prix moyen d’une parcelle de 200 m² se situe entre 25.000,00 € et 120.000,00 € fonction de différents critères et emplacements.
A cela s’ajoute l’achat de l’habitation légère de loisir (à partir de 25.000,00 €) dont le prix varie en fonction du type et du niveau d’équipement.
Les frais d’acte notarié s’ajoutent au prix de la parcelle (environ 11%).

Charges de fonctionnement :

Comme dans le cadre du fonctionnement d’une copropriété, ces charges ne sont plus supportées par un gestionnaire qui les réintègre dans le loyer annuel réclamé, mais réparties sur l’ensemble des propriétaires de parcelles, au prorata de leurs millièmes (en cohérence avec la taille de la parcelle).

En fin d’exercice annuel comptable, le syndic établit la balance entre les dépenses réelles et les provisions appelées, afin d’établir la régularisation de ces charges. Celles-ci étant « facturées » au réel, sans bénéfice. Ces comptes étant ensuite vérifiés par le conseil syndical, élus par les propriétaires en Assemblées générales pour les représenter, puis soumis à l’approbation de l’ensemble des propriétaires, lors de ces mêmes assemblées générales.

Ces charges intégrant toutes les dépenses liées au bon fonctionnement du parc, comme par exemple : Le salaire du gardien, l’entretien des espaces verts, la collecte des ordures ménagères, la consommation d’eau et d’électricité, les éventuels abonnements ou contrat d’entretien internet, tv, piscine…, Les contrats d’assurance, les honoraires du syndic...

Taxes :

Taxe d’habitation, de séjour.

La taxe d’habitation n’est pas due pour les habitations légères de loisir (HLL) dès lors que celles-ci sont considérées comme des biens meubles. L’article 528 du code civil indique, quant à lui, que sont meubles par leur nature les corps qui peuvent se transporter d’un lieu à un autre, soit qu’ils se meuvent par eux-mêmes, soit qu’ils ne puissent changer de place que par l’effet d’une force étrangère. C’est par conséquent cette notion de mobilité ou cette absence de mobilité qui fait entrer ou non les propriétaires d’habitations légères de loisirs parmi les redevables de la taxe d’habitation.

Néanmoins, il n’est pas très clairement établi que les habitations légères de loisir soit soumises à taxe d’habitation, de par la nature d’occupation de loisirs exclusivement.

En fonction des régions, la taxe d’habitation pourra être remplacée par une taxe de séjour forfaitaire.

Taxe foncière.

En matière de taxe foncière sur les propriétés bâties, sont imposables les constructions qui sont fixées au sol à perpétuelle demeure et qui présentent le caractère de véritables bâtiments. Dès lors, sont passibles de cet impôt les HLL qui reposent sur des fondations ou une assise en maçonnerie telles qu’il soit impossible de les déplacer sans les démolir (ce qui n’est en général pas le cas).

Cela étant, dans l’hypothèse où l’HLL ne serait pas passible de la taxe foncière sur les propriétés bâties, le terrain sur lequel la construction est implantée serait passible de la taxe foncière sur les propriétés non bâties.

Jouissance de la parcelle :

Dans un parc résidentiel de loisirs à cession de parcelles, il n’y pas de contrainte particulière de jouissance de sa parcelle, et de son habitation légère de loisirs, si ce n’est dans les limites des contraintes du règlement intérieur et du cahier des charges.

C’est un emplacement réservé à la l’implantation d’une habitation légère de loisir à usage de résidence secondaire. Impossible donc d’y élire domicile.

Les conditions de jouissance de la parcelle et de l’habitation sont stipulées dans le règlement intérieur ainsi que dans le cahier des charges. Il sera notamment question des conditions d’usage des parties communes, de celles de l’aménagement des parcelles privatives, des horaires d’ouverture.

Etant propriétaire de sa parcelle, les résidents ont une totale liberté d’usage de leur chalet et de leur parcelle (dans la limite des recommandations du règlement intérieur et du cahier des charges.

Le résident peut donc utiliser son chalet pour son propre compte dans le cadre d’une résidence secondaire. Il peut s’il le souhaite réaliser un investissement à but locatif sans obligation de reverser une commission.

Il peut recevoir des invités, prêter son habitation légère de loisir sans s’en justifier. Et pour finir, le résident peut revendre son chalet et son terrain à sa convenance sans passer par un intermédiaire.